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*Les éventuels serments prestés sur base généralement non obligatoire (ex : serment d'Hippocrate)
*Les éventuels serments prestés sur base généralement non obligatoire (ex : serment d'Hippocrate)
*La conscience personnelle (considérations éthiques et morales propres à chaque médecin)
*La conscience personnelle (considérations éthiques et morales propres à chaque médecin)
<p style="text-align: justify;">Elle est donc très variable selon les pays et les époques. Bien qu'une relative liberté d'interprétation soit généralement laissées aux médecins, les situations où ces différentes règles sont susceptibles de se contredire ne sont pas rares (ex&nbsp;: participation de médecins aux injections létales, fin de vie, avortement, contraception, expérimentation animale et humaine,...). Ainsi, sans même évoquer les cas de conscience, de nombreux cas témoignent de condamnations judiciaires de médecins pour avoir respecté des impératifs ordinaux et inversément.</p><p style="text-align: justify;"><u>Le serment d'Hippocrate</u> (400 av. J.C.) → premier ensemble connu de règles d'exercice de la médecine&nbsp;:</p>
<p style="text-align: justify;">Elle est donc très variable selon les pays et les époques. Bien qu'une relative liberté d'interprétation soit généralement laissées aux médecins, les situations où ces différentes règles sont susceptibles de se contredire ne sont pas rares (ex&nbsp;: participation de médecins aux injections létales, fin de vie, avortement, contraception, expérimentation animale et humaine,...). Ainsi, sans même évoquer les cas de conscience, de nombreux cas témoignent de condamnations judiciaires de médecins pour avoir respecté des impératifs ordinaux et inversément.</p>
*art à transmettre
*monopole de la connaissance
*honorabilité de la profession
*faire le bien et s'abstenir de faire le mal
*devoir de réserve et de dévouement
*secret professionnel
*interdiction d'aider aux suicides, meurtres et avortements
*interdiction de pratiquer la chirurgie ("opération de la taille"), ainsi exclue du champs médical
*interdiction de la séduction dans le cadre du travail.
*...
<p style="text-align: justify;"><u>Evolution de la conception du rôle du médecin (du paternalisme à l'autonomie)</u></p>
*antiquité → devoir du malade de se soigner et d'accepter les traitements du médecin disposant d'une autorité religieuse ou sacrée
*évolution progressive vers le paternalisme&nbsp;: le médecin sait ce qui est bon, le malade doit obéir
*actuellement&nbsp;: autonomie du patient, consentement éclairé, droit à la santé, charte du patient
*principes hippocratiques demeurant dans les textes modernes&nbsp;:
**altruisme, dévouement, solidarité
**soulagement des souffrances ou guérison
**non enrichissement du praticien
**respect de la vie, interdiction de nuire ou de tuer
**admettre les limites de ses compétences
**respect des malades et de leurs proches
**secret médical
**relations entre praticiens et envers la société


Seront ici abordés différents chapitres&nbsp;:
Seront ici abordés différents chapitres&nbsp;:

Version du 7 septembre 2015 à 19:26

La déontologie est un ensemble de droits et devoirs s'attachant à une activité. Elle est codifiée de manières diverses pour de nombreuses professions (médecins, avocats, prêtres, juges,...) et est intrinsèquement liée à l'éthique, donc à des considérations philosophiques personnelles et collectives. Les professions considérées comme d'intérêt public par l'Etat voient généralement leurs règles déontologiques encadrées par la loi.

La déontologie médicale est quant à elle constituée de :

  • Règles inscrites dans la Constitution, les lois et arrêtés royaux (A.R.), la jurisprudence judiciaire et les règlements administratifs
  • Règles déontologiques et droit disciplinaire de la profession (Code de Déontologie Médicale)
  • Les éventuels serments prestés sur base généralement non obligatoire (ex : serment d'Hippocrate)
  • La conscience personnelle (considérations éthiques et morales propres à chaque médecin)

Elle est donc très variable selon les pays et les époques. Bien qu'une relative liberté d'interprétation soit généralement laissées aux médecins, les situations où ces différentes règles sont susceptibles de se contredire ne sont pas rares (ex : participation de médecins aux injections létales, fin de vie, avortement, contraception, expérimentation animale et humaine,...). Ainsi, sans même évoquer les cas de conscience, de nombreux cas témoignent de condamnations judiciaires de médecins pour avoir respecté des impératifs ordinaux et inversément.

Seront ici abordés différents chapitres :

Le code de déontologie de l'Ordre des médecins belge et la législation belge sont consultables en ligne.

Auteur(s)

Shanan Khairi, MD