« Préparer un sevrage éthylique (alcoolique) » : différence entre les versions

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***Hospitalisation en cas de signe d'alerte clinique/ désir du patient/ isolement - jamais en urgence - toujours en concertation avec un psychiatre
***Hospitalisation en cas de signe d'alerte clinique/ désir du patient/ isolement - jamais en urgence - toujours en concertation avec un psychiatre
***Maintien et suivi&nbsp;: campral/ antabuse +- centre de post cure + suivi régulier avec thérapie cognitivo-comportementale et réadaptation psycho-sociale + soutien psy +- aide sociale
***Maintien et suivi&nbsp;: campral/ antabuse +- centre de post cure + suivi régulier avec thérapie cognitivo-comportementale et réadaptation psycho-sociale + soutien psy +- aide sociale
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[[Utilisateur:Nanash|Shanan Khairi]], MD
 
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Auteur&nbsp;: Shanan Khairi, MD

Version du 25 février 2016 à 19:31

N'est jamais une urgence ! Préparer le terrain et envisager une hospitalisation à distance !

  • Dépister une consommation problématique :
    • Facteurs d'alerte : bois tous les j, pas de contrôle sur la consommation, pense à boire, "être bien  = boire", "boire = besoin", malaise si pas de consommation la veille, remarques de tiers, "trous noirs", (risques d') accidents,…
    • FR : atcdts familiaux d'alcoolisme, environnement précaire, autres dépendances, troubles psys
    • Demande d'aide de proches/ du patient
  • En parler, évaluer la motivation
    • Si non motivé :
      • Soutien des proches, conseiller d'en parler calmement avec le patient à jeun +- présence du médecin, conseiller de fixer des limites claires et avertir des conséquences si elles ne sont pas tenues, orienter vers des structures d'aide
      • Soutien du patient, expliquer les conséquences sans jugement, orienter vers des structures d'aide
    • Si motivé :
      • Idem que si non motivé. Si ambivalent : faire bilan positif/ négatif psycho-social/ biologique/ clinique/ estime de soi
      • Décider : réduction ou abstinence ? Favoriser abstinence mais passer par une période de récution progressive pour minimiser le risque de syndrome de sevrage. Elaborer un plan d'action et de suivi
      • Construire un soutien psycho-social
      • Traitement pré-sevrage : Befact forte 2x/j + diminution progressive des quantités consommées + campral 3x2co/j 2 sem avant le sevrage (++ pour maintien)
      • Éviter les BZD, neuroleptiques et antidépresseurs
      • Moment du sevrage : augmenter vitamines B + introduire BZD (40-120 mg/j de valium durant 5j à adapter, max 60mg en ambulatoire, diminuer ensuite de 10mg tous les 2j) +- trazolan 50-200mg au soir si insomnie/ anxiété
      • Suivi rapproché, vigilance particulière durant les 8-10h suivant la 1ère prise !
      • Hospitalisation en cas de signe d'alerte clinique/ désir du patient/ isolement - jamais en urgence - toujours en concertation avec un psychiatre
      • Maintien et suivi : campral/ antabuse +- centre de post cure + suivi régulier avec thérapie cognitivo-comportementale et réadaptation psycho-sociale + soutien psy +- aide sociale

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Auteur(s)

Shanan Khairi, MD