Macrolides

Révision datée du 8 mars 2016 à 21:36 par Shanan Khairi (discussion | contributions) (Page créée avec « Il s’agit d’une classe hétérogène de molécules contenant un anneau lactone de 14, 15 ou 16 atomes de carbones (on les classe donc parfois selon ce critère). Différe... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher

Il s’agit d’une classe hétérogène de molécules contenant un anneau lactone de 14, 15 ou 16 atomes de carbones (on les classe donc parfois selon ce critère). Différences assez notables dans les demi-vies, biodisponibilité et indications entre les différentes molécules.

Molécules principales :

  • la plus ancienne : érythromycine,
  • néomacrolides (meilleur biodisponibilité)

o   clarithromycine

o   azithromycine

o   telithromycine

Indications :

  • en cas d’allergie à la pénicilline (pharyngite)
  • pneumonie atypique : mycoplasme, chlamydia, Legionella
  • azithromycine : urétrite non gonococcique (chlamydia !) en association avec une couverture gono !
  • clarithromycine : Ulcère duodénal à H pylori
  • infections à mycobactéries atypiques (en association)
  • maladie de Whipple (Tropheryma whipplei)

Attention :

  • beaucoup de pneumocoques et staphylocoques dorés aujourd’hui R
  • résistance croisée macrolides/clindamycine !

Attention :

  • risque cardio-vasculaire associé aux macrolides : allongement QT, torsades de points et mort subite ont été rapportés ; arguments en faveur d’une utilisation restrictive de cette classe dans les indications où elle se révèle de premier choix (ex allergie aux b-lactames, pneumonie atypique, etc…).
  • nombreuses interactions médicamenteuses, notamment avec les immunosuppresseurs (important car macrolides utiles pour traitement de certaines infections associées à immunosuppression).

 

Nouveauté : la fidaxomicine

Apparenté aux macrolides, cet antibiotique possède un spectre très étroit anti Gram positif anaérobies et une médiocre résorption orale. Il s’agit d’une pharmacologie intéressante pour le traitement des infections à Clostridium difficile, alternative au métronidazole et à la vancomycine orale. Son expérience clinique est encore limitée, mais il réduirait le risque d’échec thérapeutique par rapport aux traitements plus anciens. Son prix et le manque d’expérience dans les formes graves sont des facteurs limitant son utilisation actuellement.