Gaz irritants et toxiques
On distingue 3 groupes de gaz :
IRRITANTS PRIMAIRES (action locale) |
IRRITANTS SECONDAIRES (action locale et générale) |
TOXIQUES (effets généraux et/ ou asphyxiants) |
NH3 (ammoniac) HCl, H2SO4, HNO3,… (polluants acides) Formaldéhyde Acétaldéhyde Gaz neutralisants
Phosgène (gaz de combat) : COCl2 Ozone (polluant oxydant) Oxydes d’azotes (polluant oxydant)
SO2 Chlore
Action par bronchoconstriction ou hyperréactivité bronchique et/ou par hypersécrétion bronchique (peut même aboutir à un OP !) Plus le gaz est hydrosoluble, plus son action sera proximale |
H2S (hydrogène sulfuré)
H3P (phosphine = hydrogène phosphoré)
Gaz halogénés : fluor
Gaz incapacitants
|
Arsine : H3As (hémolysant)
CO (asphyxiant)
Gaz cyanogènes : acide cyanhydrique (asphyxie par blocage du cytochrome P450) |
GAZ IRRITANTS PRIMAIRES (action locale)
POLLUANTS ACIDES (VAS +- VAM)
- SO2 : dioxyde de soufre à H2SO4
Pollution externe +++ : provient de la combustion du charbon.
Effets : bronchoconstriction proximale (soluble -> reste dans VAS). Selon la concentration : simple irritation (0,03 ppm) au décès (0,2 ppm). Sensibilité particulière des asthmatiques.
Il est impliqué dans la survenue de bronchites chroniques (pas vraiment dans les phénomènes allergiques).
POLLUANTS OXYDANTS (VAI)
! Multiformes, ex : tabac : émet, outre des goudrons et la nicotine, du NxOx, CO, hydrocarbures, aldéhydes…
Pollution interne (tabac,…) et externe (pollution automobile +++)
Effets : problèmes allergiques par bronchoconstriction et baisse de la résistance aux allergènes (potentialisation des allergies). Sensibilité particulière des : BPCO, asthmatiques, allergiques, enfants, personnes âgées, fumeurs (augmentation de la réactivité bronchique)
è Globalement les polluants oxydants conduisent à :
- Exacerbation des pathologies respiratoires
- Exacerbation des troubles angoreux (baisse d’oxygénation tissulaire, augmentation de la demande en 02) avec risques de décompensation cardiaque et d’infarctus
- En aigu : morbidité pulmonaire de type obstructif ++ chez l’enfant avec risque de trachéo-bronchite sévère, problèmes cardio-vascu rares décrits
- En chronique : BPCO, pathologies cardio-vasculaires, pas d’allergie mais leur exacerbation, cœur pulmonaire décrit
- A l’effort : en cas d’ensoleillement, d’absence de vent, de taux d’O3 importants, le sport est déconseillé aux enfants et personnes âgées
- NxOx : les oxydes d’azote
Principalement le NO qui est instable est devient facilement du NO2, plus toxique. Il existe des normes pour le NO2, pas pour le NO
Production par combustion à haute température : automobiles+++, industrie +- cuisinières, tabac,…
è Omniprésent dans l’environnement
Effets : inflammation de l’épithélium par production de radicaux libres -> lésions des bronchioles terminales et alvéoles -> BPCO
- O3 : l’ozone
Pollution externe +++ : CO + 2 O2 à O3 + CO2 sous l’effet des UV, avec NO2 comme catalyseurs à déterminée par les quantités de CO, NO2 et d’UV (pollution estivale +++)
Production intérieure : photocopieuses, soudure, labos,…
Effets : peu soluble à pénètre les alvéoles à irritation des muqueuses à agent de lésions fibrosantes (inhibiteur de l’antiprotéase alpha-1antitrypsine) à FIBROSE PULMONAIRE avec syndrome restrictif. Peut également causer un syndrome obstructif et aggraver des maladies allergiques (à la dose seuil de 0,2 ppm), mais pas les provoquer.
- Les particules de matières : les « fumées noires » = oxydants photochimiques
Classées selon leur taille et leur origine. Classement : PM 10 (inférieures à 10 microns, dont les « coarses particles » [particules brutes] entre 2,5 et 10)), PM 2,5, PM 1 et UFP (= particules ultrafines : entre 0,01 et 0,1 microns de diamètre).
Effets cliniques :
- Toxicité pulmonaire ++++ potentialisant les maladies allergiques
- Toxicité cardio-vasculaires (sauf coarse particles) avec dépression ST et syndrome inflammatoire CRP, fibrinogène et hypercoagulabilité
- Effets cancérigènes ??? discuté
Idem pour les particules de diesel
GAZ NEUTRALISANTS (agents anti-émeutes) (VAS)
Production : spray anti-agression, gaz lacrymogènes, grenades,… tirant leur origine dans la WWI
Effets : très solubles à irritent fort les VAS en qq sec + peau et muqueuses du visage : urticant et sternutatoire (provoque la toux) à blépharospasmes et rhinites.
!!! Semblent peu toxiques… mais peuvent être très dangereux à fortes doses ou population à risque (pulm et cardio).
- CS : le chlorobenzalmalonitrile (le plus courant d’usage par les forces de l’ordre)
Solide blanc à l’odeur poivrée.
Effets :
- Projeté à > 1m : généralement bénin : irritant, larmoiements, sensation de brûlures des VAS,… rapidement régressifs
- Projeté à < 1m : brûlures caustiques !!!!
- En cas d’inhalations trop importantes : risque de bronchospasme ou de début d’OP !!!
Diag : anamnèse + dosage urinaire d’un métabolite (ex : ac chlorohippurique)
Traitement : lavage abondant à l’eau, pendant > 15 minutes pour les lésions caustiques
- CR : dibenzoxazépine
Plus récent, idem mais effets plus transitoires
- CN : chloroacetophenone
Idem mais toxicité pulmonaire accrue
- DM : adamsite
Plus toxique et moins sécurisé. Egalement effet vomitif et toxicité neuro (SNC et SNP)
- OC : Capsaïne = « gaz au poivre »
Semble un peu moins dangereux que le CS.
GAZ IRRITANTS SECONDAIRES (action locale et générale)
H2S : HYDROGENE SULFURE
Production : industrie, élevage, matières en décomposition (purin, égouts, silos, lisier, asphalte,…)
L’exposition est faible dans la population générale à !!! proximité de fermes, usines, travaux d’entretien !!!
Caractéristiques : odeur d’œufs pourris, lipophile, incolore, inflammable/ explosif, plus lourd que l’air, altère le goût de l’eau, demi-vie brève de 15 min. Odeur détectée à 0,02 ppm, irritation à 15-50 ppm, coma à 150 ppm, décès à > 1000 ppm.
Effets :
- Locaux irritatifs : muqueuses, conjonctives, VAS, VAI et OP, BPCO
- Blocage du cyt P450 par fixation sur fer ferrique à anoxie cellulaire + acidose métabolique
- Effet sur SNC (lipophilie) : œdème cérébral, paralysie respiratoire centrale +- séquelles (mémoire, tremblements, fatigue chronique)
- Coma, asystolie, décès par asystolie/ paralysie respi centrale
Clinique :
- Formes chroniques :
o anomalies neuros/ neuropsychiques (tremblements, troubles ébrieux, perte de mémoire, asthénie, insomnies,…
o BPCO, fibrose
o Ischémie cardiaque
- Formes aigues modérées (10-300 ppm) : signes irritatifs (toux, gastralgies, diarrhée, céphalées), arythmies cardiaques, syndrome alcoolique, hypoTA, vertiges
- Formes aigue (400-700 ppm) : perte de connaissance à coma avec convulsions à dyspnée suffocante/ OP à arrêt cardiaque/ respiratoire à décès
- Forme suraigüe : décès
Diagnostic : dosage sanguin : thiosulfate (rétrospectif), acidose métabolique (reflet de la sévérité de l’exposition)
Traitement :
- Stopper l’exposition (sortir le patient)… !!! ne porter secours au patient qu’en portant un masque, sinon s’abstenir, risque de perte de conscience et de décès rapide !!!
- Symptomatique
- Caisson hyperbare
- Agents methémoglobinisants (ex : nitrites) : efficaces uniquement dans les minutes suivant l’exposition (car demi-vie courte).
!!! proscrire le thiosulfate de Na et le bouche à bouche !!!
H3P : PHOSPHINE = HYDROGENE PHOSPHORE
Produit à partir de phosphures métalliques/ d’acide phosphorique/ de phosphore blanc.
Sources : pesticide +++, rodenticide (rongeurs), aracticide
Caractéristiques : odeur de poisson pourri ( ! si on le sent, il est svt trop tard !), plus lourd que l’air, inflammable/ explosif. L’odeur est perçue à 1,5-3 ppm… alors que la valeur limite d’exposition est de 0,3 ppm !
Effet : irritatif (caustique), inhibition du cytochrome oxydase, toxicité neuro/cardiaque/ hépatique
Clinique :
- En cas d’inhalation : douleurs thoraciques, dyspnée, OP, effets irritatifs (muqueuses, conjonctives, peau)
- En cas d’ingestion : douleurs abdo, vomissements, diarrhée sanglante
- Dans les 2 cas : survenue ensuite de signes :
o Neuros : vertiges, céphalées, tremblements des extrémités, coma
o Hépatiques : cytolyse (si intox++)
o Cardiaque : arythmies (si intox ++)
o Acidose métabolique + hyperphosphorémie (+- hypoCa et hypoMg secondaires)
Diagnostic :
- Anamnèse +++
- Acidose métabolique, hyperP, hypoCa, hypoMg
Traitement :
- Symptomatique + prévention troubles calcémie et magnésémie
- Lavage gastrique précoce
GAZ HALLOGENES : Chlore (le plus toxique), Brome, Iode, Fluor (le moins toxique)
A t° ambiante, F et Cl sont des gaz, Br est liquide, I est solide
Ce sont tous des irritants puissants des VA (! OP)/ conjonctives/ muqueuses/ peau (brûlures)
Le fluor gazeux
Production : minerai (CaF2), composés HF (acide fluorhydrique)
Sources : industrie nucléaire (UF6 et SF6, isolant les disjoncteurs), fluorure de graphite dans les batteries longue durée au lithium.
Caractéristiques : couleur jaune pâle, réactif et corrosif, oxydant puissant avec réaction fortement exothermique.
Le fluor solide
Sources : insecticides, raticides, antirouille ménager, industrie du verre et céramique, sidérurgie
Pharmacologie
Le Fluor s’accumule dans le corps,++ par stockage dans les os (demi-vie de 8 ans dans les os contre 15 min dans le sang). Absorption par les voies digestives et respiratoires, élimination urinaire (90%, 10% fécale)
Clinique
- Gaz fluorés : irritation des VAS ( +-!OP !), muqueuses et peau
- Sels fluorés :
o Irritation modérée des muqueuses et peau
o A faible dose : positif pour l’émail des dents et les os
o A plus forte dose :
§ fluorose = stimulation ostéoblastique + inhibition ostéoclastique à ostéocondensation et déstructuration architecturale
· à douleurs articulaires à hyperostose à la RX (blanc++) à calcifications ligamentaires (+++ tendon d’Achille) à fragilisation de l’os sclérosé à fractures pathologiques et déformations osseuses.
· Complication : radiculomyélite cervicale compressive
§ Marbrures brunes des dents
§ Hémato : pancytopénie (toxicité MO)
§ Diminution de la fertilité ?
Diagnostic
- PS : hypocalcémie, pancytopénie, dosage du fluor
- Urines : dosage du fluor
- RX : cervicale + des sites douloureux
LES GAZ TOXIQUES (effets généraux et/ ou asphyxiants)
GAZ TOXIQUES A EFFETS GENERAUX : HYDROGENE ARSENIE = H3As = ARSINE
Production : contact entre un acide et un métal contenant de l’arsenic (courant)
Sources : métallurgie, détartrages (chauderie),… utilisé comme semi-conducteur en micro-électronique
Caractéristiques : odeur alliacée (ail !!!!), gaz incolore, plus lourd que l’air, non irritatif
Effets : pénétration respi à barrière alvéolo-capillaire à liaison aux GR à distribution générale. ½ vie de 2-3j. Peut-être détecter dans les urines plusieurs semaines après l’exposition.
Clinique : symptomatologie progressive en 2-24h (sauf intox suraigüe) :
- Hémolyse massive, intravasculaire, avec hémoglobinurie
- Symptômes classiques : douleurs abdo horribles, diarrhée, vomissements, hypovolémie, choc, IRA
- Cytolyse hépatique 2-3 sem plus tard
Seuils : 10 ppm/1h à intox sévère. 100ppm/30 min à entraînera le décès. 250ppm à décès immédiat.
Diagnostic :
- PS : hémolyse, Hb, haptoglobine, LDH, dosage As
- Urines : hémoglobinurie, dosage As
Traitement :
- Symptomatique ( ! hémolyse)
- Chélateurs (DMSA) per os pour prévenir lésions tardives
GAZ ASPHYXIANTS
En cas d’incendie : penser aux intoxications au CO et au CN à en cas de symptomatologie d’intox : caisson hyperbare (CO) + administrer vitamine B12
- Le CO : monoxyde de carbone
Production : combustions incomplètes à anciennes chaudières, poêles, cheminées à charbon refoulant à l’intérieur, chauffe-eau,…
Caractéristiques : inodore, incolore, non irritant à passe toujours inaperçu
Effets : fixation au Fe++ de l’Hb avec une affinité > 200 x supérieure à celle de l’oxygène. à formation de COHb incapable de fixer l’oxygène à asphyxie tissulaire
La valeur seuil est de 50 ppm. Un non fumeur a habituellement 3% de COHb dans le sang, un fumeur 7% !!!
Clinique
- Exposition faible (jusqu’à 100 ppm) : baisse des performances physiques et intellectuelles (évaluation des distances, troubles visuelles, apprentissage), baisse de vigilance, degré d’ischémie cardiaque !!! (controversé pour insomnies et céphalées)
- Exposition aigue : variable selon le degré d’intox (% de COHb) :
o 10% : baisse d’acuité mentale, légère dyspnée
o 20% : dyspnée à l’effort
o 30% : céphalées, nausées, irritabilité, fatigue inexpliquée
o 40-50% : vomissements, céphalées ++, perte de connaissance, possible Babinski
o 60-70% : coma à décès !!!!!!!!
Diagnostic Différentiel ( !! aux erreurs diagnostiques) :
- Intoxications alimentaires (d+ abdo)
- Crises d’hystérie (atcdts ?)
- Syndrome grippal (fièvre)
- Alcoolisme (atcdts ?, éthanolémie)
- Crise migraineuse (atcdts)
Diagnostic : clinique, coloration cutanée rougeâtre, dosage du CO dans le sang pour confirmation
Traitement :
- Mesures immédiates : ouvrir les fenêtres, stopper tout appareil suspect en fonctionnement, sortir les personnes, prélèvement sanguin dans tube hépariné (pour dosage CO), transport en ambulance avec O2th 15l non rebreathing mask
- Caisson hyperbare (baisse de COHb de ½ toutes les 4h) en cas de :
o Perte de connaissance
o Atteinte neurologique
o Pathologie cardiaque/pulmonaire préexistante
o Altération de l’ECG
- LES METHEMOGLOBINISANTS : nitrites, chlorates, corps aromatiques, naphtalines, primaquine,…
Engrais, additifs en charcuterie, allumettes, herbicides, désinfectants, colles, vernis, insecticides,…
Transforment le Fe++ (ferreux) en Fe+++ (ferrique)
Favorisé par l’alcool, les troubles digestifs, chez les nouveau-nés (++ si prématurés) et les déficients en G6PD = favisme (++++) (déficit en NADPH nécessaire pour réduire la MetHb)
Le taux N de metHb est < 1%, le taux considéré comme tolérable chez le travailleur est < 5%
Clinique variable selon le degré d’intoxication (% en MetHb) :
- 10% : cyanose (doigts, lèvres, joues)
- 20% : céphalées, vertiges, tachycardie, coloration chocolat du sang
- 60% : atteinte du SNC, collapsus, arrêt cardiaque
- > 70% : décès rapide
Diagnostic : PS : hémolyse et dosage en MetHb
Traitement : antidote : bleu de méthylène (catalyse la transformation de Fe+++ en Fe++)
- LES SULFHEMOGLOBINISANTS : substances oxydantes
Composé stable, cyanosant, irréversible. Réduction de la capacité de transport d’O2 + action sur l’Hb normale ! Ne pas confondre avec la sulfmethémoglobine (composé pouvant être en équilibre avec la methémoglobine). Le tt hyperbare peut être utile.
- XCN : les cyanures = acide cyanhydrique = acide prussique
(existe du CN endogène en très très faible dose).
Production : gaz issu de la réaction du méthane avec l’ammoniac. Présent surtout dans les fumées d’incendies (HCN se dégage à partir de 600°). L’ion CN provient de différents composés : HCN, cyanogène, sels de CN (Na, Ca, NH3 à CN à action faible) (Cu, Ag, Au, Me, Co à CN à action forte), dérivés halogénés (ClCN, BrCN), acétate de CN (moins dangereux),…
Caractéristique : liquide très volatil à l’odeur d’amande amère -> gaz asphyxiant à absorption très rapide (qq fractions de sec) par les voies respis, distribution rapide par les GR, ½ vie sanguine < 1h et de 1h dans l’organisme, transformation hépatique en ions thiocyanates et cyanocobalamine. A été utilisé comme arme chimique.
L’odeur est perceptible à partir de 0,2 ppm, irritation à partir de 15 ppm, décès en cas d’exposition de 30 minutes à 100-150 ppm, décès instantané à 250-300 ppm.
Il existe d’autres formes : le cyanure-élément (mortel en cas d’ingestion de 200 mg) et les nitriles capables de traverser la peau.
Effet : fixe P450 à bloque la chaîne respiratoire cellulaire.
Clinique (y penser en cas d’incendie !) :
- Exposition aiguë :
o Phase d’excitation à dépression (détresse respi + bradycardie = 1er signe d’alerte en milieu professionnel) à coma à paralysie à décès par arrêt respi
o Téguments rosés ( !!! DD = metHb !!!)
o Autres DD : infarctus et AVC, intoxication au CO
- Exposition chronique :
o Céphalée, fatigue, altérations olfactives et gustatives, dyspnée, vomissements, amblyopie, névrite optique, hypothyroïdie,…
o Possible dans certains travaux industriels, fumigations, fumées de tabac, noyaux d’abricot, amandes, pesticides,…
Diagnostic difficile vu la ½ vie brève :
- Acidose lactique en intoxication massive (élément pronostic)
- En cas d’exposition chronique : dosage de SCN (résultats variables)
- Possibles hypovitaminose B12 et hypo-acide folique, possible hypothyroïdie
- Principal DD : intoxication au CO
Traitement d’extrême urgence :
- Vitamine B12 = hydroxycobalamine = tt de choix (curatif + prophylactique) mais cher. Potentialise la transformation hépatique.
- Nitrile d’amyle (crée de la metHb qui va fixer le CN)
- +- thiocyanates (lent)
- Chélateur EDTA