Fibromyalgie - syndrome polyalgique diffus

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Notions d'étiopathogénie

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Clinique

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Examens complémentaires

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Diagnostics différentiels

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Prise en charge thérapeutique - Traitements

Il n'existe pas de traitement spécifique à la fibromyalgie. Concernant la prise en charge symptomatique, elle reste empirique au vu de l'absence d'EBM satisfaisante.

Tout comme lors d'autres syndromes fonctionnels, il n'est pas rare que les patients soient revendicatifs voire agressifs envers le corps médical. Ils présentent par ailleurs fréquemment une dégradation socio-professionnelle et sont parfois persuadés d'être atteints d'une pathologie grave (élément péjoratif). Il convient de leur expliquer l'état des connaissances médicales et que ne pas avoir d'explication ne revient pas à nier la réalité de leurs plaintes ou les abandonner. Réévaluer régulièrement le patient au cours du suivi (savoir remettre en cause le diagnostic en cas d'apparition de signes objectif ou de modification évocatrice des plaintes).

On peut envisager tout d'abord le recours à des degrés variables de :

  • Prise en charge para-médicale :
    • Exercice physique régulier de type aerobic
    • Activités de relaxation de type yoga
    • Prise en charge psychologique et/ ou sociale si nécessaire
    • Laisser la porte ouverte aux "médecines alternatives"...
  • Traitement médicamenteux :
    • De manière générale, les traitements médicamenteux sont peu, voire pas, efficaces. Au vu de leurs effets secondaires et des risques d'assuétudes, leur usage est à minimiser. Le risque de surmédicalisation est majeur.
    • Monothérapie

En cas d'échec (bonne compliance, monothérapie à doses maximale tolérée) on peut envisager :

  • Sur le plan para-médical :
    • Orienter le patient vers une équipe de réentraînement physique spécialisée
    • Psychothérapie psycho-comportementale
  • Sur le plan médical :
    • Au vu du haut risque d'assuétude et de leur efficacité médiocre, n'utiliser les antalgiques que pour des périodes déterminées. Ne pas employer de morphiniques et anti-inflammatoires non stéroïdiens.
    • Tenter une bi-thérapie

En cas d'échec, orienter le patient vers une clinique de la douleur spécialisée.

Auteur(s)

Shanan Khairi, MD