Europe : alerte aux "purple dranks" ?

Aller à : navigation, rechercher
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
Soda, antitussif, chips et c'est parti...

Ce mois de mai voit se répandre dans la presse générale et de vulgarisation des articles alarmants relatifs aux "purple dranks", mélanges d'anti-tussifs, d'anti-allergiques et de soda, consommés par les adolescents américains pour ses effets psychotropes. Ces mélanges, potentiellement létaux, n'ont jusqu'ici été qu'à l'origine de quelques cas de somnolence en Europe.

 

Il est trop tôt pour prédire l'ampleur de ce phénomène qui ne pose pas grand défi pour le praticien... La prise en charge se limitant à une prise en charge supportive et éventuellement une vidange gastrique et/ ou l'essai d'antagonistes des opiacés pour les cas les plus sévères, à une simple surveillance pour les autres.

 

Au delà, c'est l'occasion de rappeler que la prescription d'anti-tussifs n'a jamais démontré de bénéfice clinique et a été démontrée dangereuse pour les enfants en bas-âge et les patients gériatriques ou grabataires. De rappeler également que les nombreuses associations sur le marché entre mucolytiques ou expectorants et anti-tussifs n'ont même aucun sens théorique. A méditer alors que ces prescriptions sont souvent délivrées dans l'unique but de satisfaire les attentes de patients considérant une prescription comme l'aboutissement automatique d'une consultation...

Modèle:Pub3

Auteur(s)

Shanan Khairi, MD