De nieuwe België - Chronique de néo-nazis au gouvernement
Octobre 2014 a vu l'accession de néo-nazis au gouvernement belge. Depuis lors, notre pays voit peu à peu sapés les fondements mêmes de nos libertés et de notre Etat de droit. Lentement. Presque insensiblement. Mais inexorablement. Dans l'effarement des organisations de défense de nos droits mais dans une relative indifférence populaire. Tellement insensiblement qu'il paraît nécessaire de tenir une chronique de nos renoncements pour en mesurer la portée.
Le contexte
xxxx
Les protagonistes
xxxxx
La Nieuwe-Vlaamse Alliantie
xxxxx
Les chrétiens-démocrates
xxxxx
Les libéraux
xxxxx
Charles Michel ou le triomphe du népotisme
Fils de l'ancien président du mouvement réformateur et ministre des affaires étrangères Louis Michel, Charles Michel entrera en politique bien avant sa majorité légale et, selon les pratiques népotiques bien ancrées en Belgique, sera rapidement propulsé au travers du cursus honorum qu'on peut résumer (lister l'ensemble des mandats publics et privés d'un homme politique belge est tâche impossible) aux principales étapes suivantes :
- 16 ans : président des jeunes réformateurs libéraux de Jodoigne
- 18 ans : conseiller provincial du Brabant Wallon
- 19 ans : vice-président du conseil provincial du Brabant Wallon
- 23 ans : député fédéral
- 25 ans : ministre régional des affaires intérieures et de la fonction publique
- 31 ans : bourgmestre de Wavre et porte-parole du MR
- 32 ans : ministre fédéral de la coopération au développement
- 36 ans : président du MR
- 39 ans : premier ministre fédéral
Cependant, cette marche vers le pouvoir fut entachée de deux faits majeurs :
- L'opposition à Didier Reynders, ancien ministre fédéral et président du Mouvement Réformateur et aspirant lui-même à devenir premier ministre, et son "clan". Bien que Charles Michel réussit grâce à l'aura de son patronyme à l'évincer en 2011 à la tête du parti, ce dernier reste profondément divisé entre ces deux personnalités.
- La dégradation des relations sur un plan plus personnel que politique avec les présidents des deux autres principaux partis francophones, le PS et le Cdh.
Les socialistes
xxxx
Les écologistes
xxxx
L'installation
xxxxx
La normalisation de la collaboration avec le régime nazi
xxxx
Le détournement de la législation islamophobe au service de l'homophobie
xxxx
La contamination des "élites"
xxxxxx
L'instrumentalisation du génocide arménien
xxxxxx
Le totalitarisme alimentaire
xxxxxx
La chasse aux pauvres, la dépréciation du travail et le règne des rentiers
xxxx
La majoration du racisme d'Etat
xxxxx
Le retour du racialisme dans le discours public
xxxx
L'armée dans les rues (
xxxx
Le ministre des affaires étrangères trimbalant un noir au bout d'une pique (mars 2015)
Ce dix-huit mars, France 2 s'émouvait d'une de nos traditions à laquelle participait notre ministre des Affaires Etrangères MR et ancien ministre des Finances, Didier Reynders : le cortège des "noirauds". Cette tradition, perpétuée par une société secrète très élitiste, remonte au XIXème siècle où des Bourgeois bruxellois prirent l'initiative de se grimer en nègres pour défiler dans nos rues avant de faire la quête pour diverses oeuvres de charité. Un acte d'une remarquable générosité. Oui. Notre ministre, auteur de deux "amnisties fiscales" pour les fonds expatriés dans des paradis fiscaux et grand contempteur de l'action sociale publique, est très charitable.
Nos bourgeois actuels nous prétendent qu'y voir malice ne serait que pure mauvaise foi. Que se grimer en noir n'est destiné, comble de la générosité, qu'à les rendre anonymes. Aucun rapport avec l'Afrique. Ces anonymes nous l'expliquent sur nos écrans de télévision avec leurs noms incrustés en médaillon. Didier Reynders alla même jusqu'à nous en informer sur son blog... Que cette tradition remonte à l'époque où la Belgique lorgnait sur le Congo, riche en mains à couper, ne les perturbe pas. Qu'ils brandissent à hauts cris des symboles racistes dont une tête de nègre sur une pique affublée d'un anneau nasal pas plus. Quant au fait que les Noirauds mangent des éclairs à la... banane (en vente uniquement chez Eclairs et Gourmandises à Uccle), il s'agit évidemment d'un pur hasard.
Bien sûr, ce rituel raciste n'est pas neuf et de nombreux notables, parmi lesquels de nombreux élus de toutes tendances politiques, y ont participé par le passé. Il est cependant assez symptomatique que pour la première fois un ministre s'exhibe ainsi et le revendique publiquement. Il l'est plus encore que, face aux nombreuses critiques indignées des communautés concernées et de la presse étrangère, nos journalistes ne réagirent que pour s'offusquer que l'on puisse remettre en question nos "traditions" et nos politiques restèrent muets.
Proposition d'une loi visant à limiter les droit de grève et de manifestation (octobre 2015)
xxxxx
Proposition de loi visant à limiter les moyens financiers des organisations syndicales (octobre 2015)
xxxxx
L'instauration de "badges" à arborer par les réfugiés (octobre 2015)
xxxxx