Glycopeptides
(vancomycine, teicoplanine)
Sont des agents exclusivement agents anti Gram positif. Leur spectre utile comprend :
- MRSA, SCN oxaR
- entérocoques R à l’ampicilline
- C difficile (par voie orale)
La vancomycine est une alternative importante en cas d’allergie aux b-lactames.
L’émergence d’entérocoque résistant à la vancomycine (ou, pire, le risque d’émergence de MRSA de sensibilité diminuée à cette drogue) justifie la plus grande parcimonie dans son utilisation. Il est donc formellement contrindiqué de: traiter une hémoculture unique à SCN (il s’agit là d’un contaminant et non du reflet d’une bactériémie), prolonger un traitement empirique à la vancomycine, l’utiliser en décontamination digestive (dangereux – risque de VRE[1]), de l’utiliser en tentative d’éradication des MRSA (inefficace), de traiter des infections à staphylocoque doré oxa-S (sauf allergie), ou en usage topique.
Rappel : la grande liaison aux protéines de la teicoplanine nécessite des ajustements posologiques (nécessité d’une importante dose de charge).
Attention :
- néphrotoxicité ! Nécessité de monitoring des taux sanguins
Attention :
- il est formellement déconseillé de traiter une infection à MSSA par de la vancomycine chez l’insuffisant rénal sous prétexte d’une administration plus facile – ce traitement est clairement moins efficace que l’administration d’oxacilline.
Auteur(s)
Pr Baudouin Byl, MD, PhD
(Mis en forme, revu et modifié par Dr Shanan Khairi, MD)