Fièvre

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Une fièvre est définie comme une élévation de la température corporelle au-dessus des valeurs usuelles du patient. Ces valeurs n'étant généralement pas connues, on se base sur des cut-offs arbitraires. On retient habituellement comme cut-off une température de 37,8°C pour la température orale et de 38,2°C pour la température rectale.

Dans l'immense majorité des cas chez l'adulte sans co-morbidité, elle traduit une infection d'origine virale.

Eléments de physiopathologie

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Etiologies

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Clinique

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Prise en charge thérapeutique - Traitements

Traitement étiologique

La majorité des cas ne requiert aucun traitement spécifique. Cependant, certains cas, de par leur étiologie ou  il y a deux situations possibles :

  • Etiologie présumée ou identifiée : envisager un traitement spécifique selon l'étiologie, les co-morbidités, l'âge et la clinique (ex : antibiotiques en cas d'infections bactériennes, antiviral en cas d'infection herpétique sévère, corticoïdes ou immunosuppresseurs en cas de maladie auto-immune,...)
  • Etiologie non identifiée : un traitement probabiliste s'impose en cas de clinique sévère ou de dégradation rapide

Traitement symptomatique

De manière générale, il n'y a pas de bénéfice démontré à traiter symptomatiquement une fièvre. En outre, un éventuel rôle bénéfique de la fièvre dans la réponsse immune aux infections reste débattu.

Quoi qu'il en soit, il y a un consensus pour traiter la fièvre chez les patients particulièrement fragiles (enfants en bas âge, vieillards, présence de co-morbidités,...) ou lorsqu'elle cause un inconfort important. On utilisera alors en priorité comme antipyrétique le paracétamol (maximum 3 x 1 g/ jour) ou, en cas de contre-indication un anti-inflammatoire non stéroïdien (ex : ibuprofène maximum 3 x 600 mg/ jour) avec une protection gastrique ou de l'acide acetylsalicylique. Dans les cas les plus sévères (températures > 41°C), des processus de refroidissement externes doivent également être envisagés.

Référencement vers une prise en charge intra-hospitalière

Certains cas justifient un référencement immédiat vers un service d'urgence (voir l'article fièvre aux urgences) : nourrissons, signes de faillite organique, sepsis sévère, signes faisant craindre une infection bactérienne sévère,...

En dehors de ces situations, il faut également envisager une hospitalisation pour bilan, mais sans urgence, des "fièvres d'origine indéterminées" (persistance d'épisodes pyrétiques durant plus de trois semaines sans explication malgré un bilan ambulatoire approprié).

Auteur(s)

Dr Shanan Khairi, MD